Modakèy

Je suis Fonnkézèz, poétesse de La Réunion. J'écris, je clame et chante mes Fonnkèr en Kréol Réniyoné. Je vous invite à découvrir le projet de vie qui m'anime !

3/20/2012

Ziska ousa ?

Ziska ousa nout Lang matèrnèl lé kapab marsh sanm nou ? 
Nout lang té kréé solon in kontèx sosyal, in sitiyasiyon kolonyal, in léta déspri malizé. 

Zordi, pou sak i viv in réalité diféran, koman nou anserv nout lang o pli zis de nout léta déspri ? In lang kapab roflèt kisa nou lé poudvré.


Mi poz amwin so késtyon la osi : 
Ziska ousa nout Lidantité lé kapab marsh sanm nou ? 
Nout lidantité té kréé solon in mayaz étnik, in sitiyasiyon kolonyal, in léta déspri Lamour inpozé et/ou swété. 
Zordi, pou sak i aspir in Limanité diféran, ziska kèl dogré fo nou mèt anlèr nout lidantité nasiyonal (prop in péi) pou nyabou Rèv din lidantité kapab roflèt kisa nou lé poudvré ? 


Cette question d'identité pourrait aussi nous aiguiller... nous, les petits humains de petits pays...qui contribuons à permettre à la Terre de nous montrer son KARAKTER.
Découvrez lo Pwinnvizé (objectifs) de Mes recherches !

1 commentaire:

  1. L'Heure de la Majuscule de l'Espoir


    L'Heure de la Majuscule de l'Espoir
    Et ma peur me coupait, sans vent de terre.
    Je me souviens de cette douleur amère.
    La valse des flots couvre les sanglots d’Éther.

    Pourtant j'aime la mer, des caresses sans flot.
    L'histoire des sirènes sans queue agite l’Éther.
    L'écume des vagues se souvient de leurs cris.
    Pas d'écrit pourtant juste les vers d’Éther

    Le tourbillon infernal somme sans rame.
    La bataille sans médaille du soupirail.
    Arpenter la vague du psychodrame.
    Ancrage sans encre rappelle la marmaille.

    Sur mon cheval, je défie les grosses vagues.
    La brise marine m'emporte loin de ses flots.
    Des sanglots monotones sans ton divaguent.

    L'océan arrête l'escapade sournoise.
    Un orage attaque sans obstacle.
    L'heure de la Majuscule de l'Espoir

    Hier encore je regardai sang couleur
    La houle inapprivoisée se pavoise.
    L'éclair l'éteint, elle étincelle sans vie.

    La mémoire de la mer raconte encore.
    Ces aïeuls, ont goûté au délétère.
    Éther a tout vu, a béni leurs corps.
    Un courant d'air marin de ces matins.

    Pas de chagrin sans trépas, ni tristesse.
    Les petits rats de l'opéra marins.
    Dansent les sanglots des flots sans adresse.
    Éther apporte son souffle divin.

    Le destin hume l'air humain du beau port.
    Ondine nage libre dans l'eau cristalline.
    Le grand morne s'endort en paix sans décor.
    Sur la colline des filaos d’Éther.

    L'écume de mes aïeuls entre dans l'Histoire.
    Un destin humain pour nos lendemains.
    A l'heure de la Majuscule de l'Espoir.
    Être humain et se donner la main.


    K2l5 auteur

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